Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Carte de presse : les tribulations de Laurence Ferrari

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

4 juin 2013

Temps de lecture : 3 minutes
Accueil | Veille médias | Carte de presse : les tribulations de Laurence Ferrari

Carte de presse : les tribulations de Laurence Ferrari

Temps de lecture : 3 minutes

Montrer ses jambes et ses talons aiguilles, avec quatre autres « bourgeoises médiatiques », sur une chaîne de la TNT ne suffit pas pour obtenir une carte de presse. Ce n’est pas nous qui le disons, mais la très sérieuse CCIJP, la commission de la carte d’identité des journalistes professionnels…

Cette instance, com­posée, à par­ité de jour­nal­istes et de patrons de presse, con­sid­ère, en effet, le Grand 8, comme une émis­sion de diver­tisse­ment et non comme une émis­sion d’in­for­ma­tion. D’ailleurs, Audrey Pul­var, elle aus­si, mem­bre de la « bande de filles » dont « les aspérités réu­nies font des étin­celles », selon la présen­ta­tion offi­cielle de l’émis­sion, avait pris les devants en ne deman­dant pas le renou­velle­ment de sa pré­cieuse carte, la qual­i­fi­ant même de « rec­tan­gle de plas­tique ». Si, dans un tweet, Lau­rence Fer­rari a « préféré rire » de ce refus qu’elle con­sid­ère comme une « aber­ra­tion », il n’en demeure pas moins qu’il s’ag­it d’un coup dur pour la jolie blonde.

Invitée du Petit Jour­nal de Yann Barthès, elle a préféré rel­a­tivis­er : « ce n’est pas très grave pour moi. Je suis, je reste jour­nal­iste. Je n’ai pas besoin de cette petite carte là pour me le dire. […] Mes états de ser­vice par­lent pour moi ». Esti­mant cepen­dant la déci­sion injuste pour ses col­lab­o­ra­teurs qui « font du jour­nal­isme », elle annonçait que ces derniers feraient donc appel de cette déci­sion. Quant à elle, elle avouait qu’elle n’en­gagerait pas la même démarche, sans en expli­quer la raison.

Mais trois jours plus tard, on aura la réponse. Lau­rence Fer­rari annonçait, en effet, dans un entre­tien au Parisien, qu’elle ani­merait, à par­tir de sep­tem­bre prochain, la tranche d’in­fo 18h–19h30 sur i>Télé. Selon le quo­ti­di­en, l’an­i­ma­trice-jour­nal­iste « devrait recevoir un ou deux invités, qu’elle cuisin­era ». Pour L’Ex­press, le recrute­ment de l’an­ci­enne présen­ta­trice du 20 heures de TF1 « trot­tait dans les têtes des dirigeants de la chaîne tout-info du groupe Canal+ qui cherchent de longue date à incar­n­er plus solide­ment leur antenne ». L’ob­jec­tif, claire­ment affiché, est de con­cur­rencer « la toute puis­sante » BFM TV.

On ne sait pas si cet objec­tif sera tenu. Mais ce que l’on sait, en revanche, c’est que, sans aucun doute, cette nou­velle émis­sion per­me­t­tra à Lau­rence Fer­rari de récupér­er sa pré­cieuse carte de presse, sans faire appel auprès de la CCIJP…

Source : L’Ex­press — crédit pho­to : L’Ob­ser­va­toire des [Médias] (DR) via Youtube