Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
BFMTV et i‑Télé proposent de réembaucher les salariés de LCI

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

24 juillet 2014

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | BFMTV et i‑Télé proposent de réembaucher les salariés de LCI

BFMTV et i‑Télé proposent de réembaucher les salariés de LCI

Temps de lecture : 2 minutes

Dans leur combat contre le passage sur la TNT gratuite de LCI, BFMTV et i>Télé ne manquent pas d’imagination.

Alors que le CSA doit tranch­er fin juil­let sur ce dossier épineux, les deux chaînes d’in­for­ma­tion actuelle­ment présentes sur la TNT gra­tu­ite pour­suiv­ent leurs pres­sions. Celles-ci pes­tent con­tre ce pas­sage d’une troisième chaîne info, remet­tant en cause la via­bil­ité économique de ce projet.

De son côté, Nonce Paoli­ni (patron du groupe TF1, auquel appar­tient LCI), avait prévenu il y a quelques semaines qu’il serait con­traint de fer­mer la chaîne si celle-ci n’é­tait pas bas­culée en gra­tu­it. Face à ce chan­tage social, BFMTV et i>Télé ont décidé d’en faire de même en pro­posant directe­ment au CSA de réem­bauch­er cha­cun un tiers des salariés en CDI chez LCI, au cas où les Sages viendraient à rejeter la demande de TF1.

« Sur la base de 103 jour­nal­istes (CDI) indiqué dans le rap­port financier 2013 de LCI, nous pro­posons que nos groupes repren­nent deux tiers des per­son­nes con­cernées [en ouvrant] 33 postes cha­cun », ont écrit les deux chaînes dans une let­tre rap­portée par Les Échos. Une manière habile de dire au CSA : si le seul aspect social de ce refus vous posait prob­lème, nous avons trou­vé la solution.

Réagis­sant à cette audace, Nonce Paoli­ni s’est dit « extrême­ment choqué de voir des dirigeants user de tels argu­ments pour tuer une entre­prise con­cur­rente ». Et celui-ci d’a­jouter : « C’est du jamais-vu ! Les intérêts financiers ne jus­ti­fient pas le recours à tous les moyens, y com­pris les plus vils ! Cela n’est pas à l’honneur de ceux qui se com­met­tent dans ce genre de manip­u­la­tions détestables. »