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AP se sépare d’un prix Pulitzer pour une retouche Photoshop

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31 janvier 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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AP se sépare d’un prix Pulitzer pour une retouche Photoshop

Temps de lecture : 2 minutes

Un prix Pulitzer reçu en 2013 n’aura pas suffi à Narciso Contreras, 
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pho­tographe indépen­dant, pour sauver ses rela­tions avec l’agence améri­caine Asso­ci­at­ed Press.

Celle-ci a décidé de ne plus tra­vailler avec lui suite à une retouche effec­tuée sur une pho­to. Pho­tographi­ant un com­bat­tant en Syrie en sep­tem­bre dernier, M. Con­tr­eras a retiré une caméra située en bas à gauche de l’image en la rem­plaçant par des rochers. Une faute pour laque­lle il a payé le prix fort. « La répu­ta­tion d’AP est pri­mor­diale et nous réagis­sons fer­me­ment et vigoureuse­ment quand elle est ternie par des actes en vio­la­tion à notre code éthique », a réa­gi San­ti­a­go Lyon, le vice-prési­dent et directeur de la pho­togra­phie de l’agence.

« Les pho­tos d’AP doivent tou­jours dire la vérité. Nous n’altérons pas ni ne manip­u­lons numérique­ment le con­tenu d’une pho­togra­phie de quelque manière que ce soit… Aucun élé­ment ne doit être ajouté ou sup­primé numérique­ment d’une pho­togra­phie », pré­cisé le code déon­tologique d’AP, qui vient de pub­li­er les deux pho­tos côte à côte.

Nar­ciso Con­tr­eras assume sa faute. « J’ai pris la mau­vaise déci­sion lorsque j’ai sup­primé cette caméra », explique-t-il. Et de con­clure : « Vous pou­vez par­courir toutes mes archives et vous con­staterez que c’est un cas unique, qui s’est prob­a­ble­ment passé dans un moment très stres­sant, dans une sit­u­a­tion très dif­fi­cile. Mais oui, ça m’est arrivé donc je dois en assumer les conséquences. »

Ce pho­tographe indépen­dant avait reçu en 2013, avec qua­tre autres pho­tographes, le prix Pulitzer pour sa cou­ver­ture du con­flit syrien.