Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
20ème journée mondiale de la liberté de la presse

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

3 mai 2013

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | 20ème journée mondiale de la liberté de la presse

20ème journée mondiale de la liberté de la presse

Temps de lecture : 2 minutes

Le 3 mai 1991, une déclaration était adoptée à l’issue d’un séminaire pour le développement d’une presse africaine indépendante organisé à Windhoek (Namibie). Elle soulignait l’importance d’une presse libre pour le développement de la démocratie.

Deux ans plus tard, l’assemblée générale des Nations Unies insti­tu­ait une journée mon­di­ale de la lib­erté de la presse tous les ans, le 3 mai. On en célèbre aujourd’hui la vingtième édition.

Cette journée est l’occasion de célébr­er les principes fon­da­men­taux de la lib­erté de la presse mais aus­si d’évaluer cette lib­erté dans les dif­férents pays, de défendre les médias des attaques con­tre leur indépen­dance et de se sou­venir des jour­nal­istes tués dans l’exercice de leur fonc­tion. Le thème retenu pour l’édition 2013 est : « par­ler sans crainte : assur­er la lib­erté d’expression dans tous les médias ».

68 gouttes de sang mac­u­lant la planète : tel est le sym­bole qu’a pour sa part choisi l’Asso­ci­a­tion of News­pa­pers and News pub­lish­ers (Wan-Ifra) pour mar­quer le coup. Chaque goutte de sang fait en effet référence à un jour­nal­iste tué en 2012 (dont 16 en Syrie, 14 en Soma­lie et 6 au Mexique).

Depuis le début de l’année 2013, ce sont 19 jour­nal­istes qui ont été tués dans le monde, tan­dis que 174 d’entre eux sont actuelle­ment empris­on­nés, selon Reporters dans Fron­tières. L’association pub­lie, à l’occasion de ce 3 mai, une liste de 32 « pré­da­teurs de la lib­erté de l’information », rejoints cette année par le nou­veau prési­dent chi­nois Xi Jin­ping et les frères musul­mans égyptiens.

S’il est mobil­isa­teur de dénon­cer les vio­la­tions bru­tales exer­cées con­tre la lib­erté de la presse dans les pays non-démoc­ra­tiques, on peut néan­moins regret­ter que ce type de man­i­fes­ta­tion ne fasse l’impasse sur les vio­la­tions plus sub­tiles que con­nais­sent les pays démoc­ra­tiques en la matière, et sin­gulière­ment la France, où des pans entiers du débat publics sont, de fait, inter­dits d’expression sans que cela ne choque out­re mesure les défenseurs de la liberté.